Axal : l’automatisation du trading crypto par l’intelligence artificielle
La startup américaine Axal se positionne à la croisée des chemins entre le trading de cryptomonnaies et l’intelligence artificielle. Grâce à son outil Autopilot, Axal permet aux utilisateurs de définir un niveau de tolérance au risque et d’autres restrictions pour automatiser le trading avec des cryptomonnaies et des stablecoins.
Un outil accessible pour tous
Autopilot s’adresse principalement aux amateurs de crypto qui ne sont pas nécessairement des experts en trading ou en finance décentralisée (DeFi). En effet, l’outil est conçu pour être convivial, offrant une gamme de fonctionnalités qui incluent la collecte de rendements sur les stablecoins, l’interaction avec des outils DeFi, et le trading de BTC, ETH, memecoins, et d’autres tokens. Les utilisateurs ont également la possibilité de créer un indice personnalisé de tokens spécifiques que les agents d’IA peuvent échanger.
Fonctionnalités techniques avancées
En backend, Autopilot utilise les chaînes Ethereum L2 telles que Base, Optimism et Arbitrum, avec une intégration de Solana prévue dans les prochaines semaines. Les utilisateurs peuvent financer leurs comptes via des portefeuilles crypto, ou en utilisant un email et en approvisionnant via Venmo.
Une vérification via la blockchain
Dans un souci de transparence, Axal utilise la blockchain pour vérifier que les tâches demandées par les utilisateurs sont effectivement réalisées. « Vous pouvez littéralement regarder onchain que ce que vous vouliez que cet agent fasse, il l’a effectivement fait », explique Ari Santos, responsable de la stratégie et des opérations chez Axal.
Gestion des erreurs et des hallucinations
Bien que l’outil soit conçu pour minimiser les surprises, des « hallucinations » de l’IA peuvent survenir. Pour pallier cela, Axal utilise des co-processeurs à connaissance zéro et des oracles optimistes pour vérifier les informations. En cas d’erreur, le modèle est pénalisé, ce qui incite à la précision.
Perspectives d’avenir
Axal ne compte pas s’arrêter là. L’équipe travaille sur de nouveaux outils d’IA capables d’automatiser des tâches quotidiennes, comme commander de la nourriture ou réserver des voyages en fonction de préférences données. « Il y a beaucoup de gens dans l’espace agentique », reconnaît Jacob Kozhipatt, responsable de la croissance chez Axal. « Ce que nous croyons, c’est que pour que la fonctionnalité agentique se réalise, les gens ont besoin d’une forme de garantie que cela sera effectivement fait comme demandé. »
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