Deutsche Bank s’aventure dans ZKsync : une avancée dans la finance décentralisée

Les marchés haussiers sont souvent le théâtre de lancements de mainnets excitants, d’airdrops et d’annonces majeures. Dernièrement, Deutsche Bank a captivé l’attention des amateurs d’Ethereum en dévoilant son intention de déployer une solution Layer 2 (L2) sur la stack Elastic Chain de ZKsync, tel que rapporté par Bloomberg. Cette nouvelle initiative, baptisée Project DAMA 2, s’inscrit dans le cadre du projet Guardian de la banque centrale de Singapour, un consortium mondial visant à encourager les institutions financières à expérimenter la tokenisation et les registres blockchain.

Une approche institutionnelle de la blockchain

Deutsche Bank n’est pas novice en matière d’innovation blockchain. Sa nouvelle L2 se caractérise par une architecture personnalisable qui permet d’assurer la confidentialité, la scalabilité et l’interopérabilité avec d’autres blockchains, privées ou publiques. Alex Gluchowski, co-inventeur de ZKsync, souligne que de plus en plus d’institutions se tournent vers ZKsync pour construire en Web3 sans compromis.

Un réseau L2 permissionné

La Deutsche Bank, en tant qu’institution financière traditionnelle, met l’accent sur la conformité réglementaire, ce qui se traduit par le choix d’un réseau L2 permissionné. Cette approche répond aux attentes des régulateurs, qui reconnaissent progressivement les mérites de la technologie blockchain, tout en s’assurant qu’elle ne menace pas leurs prérogatives politiques.

Ethereum, un choix stratégique

Le choix de l’écosystème Ethereum pour lancer ce L2 n’est pas fortuit. Depuis son pivot vers une feuille de route centrée sur les rollups en 2020, Ethereum a offert une modularité et une échelle horizontale qui séduisent les institutions financières traditionnelles comme Deutsche Bank. Cette stratégie est également empruntée par d’autres blockchains comme Avalanche, bien que cette dernière ait connu un retard technologique par rapport à Ethereum.

Les défis d’Avalanche

Avalanche, bien qu’agressive dans sa poursuite de la modularité avec son modèle de subnets, a vu son adoption pâlir face aux rollups d’Ethereum. Cependant, avec sa récente mise à niveau Etna, Avalanche réduit drastiquement les coûts de lancement de ses subnets, désormais appelés Avalanche L1s, rendant cette option plus compétitive.

En conclusion, la décision de Deutsche Bank de s’associer avec ZKsync sur Ethereum témoigne de la confiance croissante des institutions financières dans les solutions blockchain modulaires et scalables. Cette tendance pourrait bien façonner l’avenir de la finance décentralisée et de la tokenisation d’actifs.

5/5 - (1 vote)

Partager sur vos réseaux !

5 Commentaires
  • David

    Incroyable ! On dirait que Deutsche Bank essaie de se donner un coup de jeune avec cette histoire de Layer 2 sur Ethereum, mais est-ce vraiment pour le bien des utilisateurs ou juste pour maintenir leur contrôle ? On parle de blockchain, pas de magie !

  • Laura

    Wow, c’est fascinant de voir une grande institution comme Deutsche Bank s’engager dans le monde de la blockchain ! J’espère que cela va vraiment ouvrir la voie à plus d’innovation et de confiance dans le secteur financier.

  • Rachel

    Wow, c’est fascinant de voir une institution comme Deutsche Bank plonger dans le monde de la blockchain ! Cela montre vraiment à quel point les mentalités changent dans le secteur financier. J’espère que cette initiative ouvrira la voie à davantage d’innovations et de collaborations dans l’univers de la crypto.

  • Fiona

    Vraiment ? Encore une banque traditionnelle qui se lance dans la blockchain ! Ça sent le coup de com’ pour rassurer les régulateurs, mais j’ai du mal à croire qu’ils vont vraiment révolutionner quoi que ce soit.

  • Yasmine

    C’est vraiment déconcertant de voir une banque comme Deutsche Bank se lancer dans la blockchain après tant d’années de scepticisme. On dirait qu’ils essaient juste de surfer sur la vague sans vraiment comprendre les enjeux. La tokenisation, c’est bien joli, mais ça ne remplacera pas les problèmes de confiance qu’ils ont envers leurs clients.

Laisser un commentaire