WikiLeaks, Google et Bitcoin : Retour sur une rencontre secrète en 2011

Il y a douze ans, une rencontre secrète et de cinq heures entre Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, et Eric Schmidt, alors PDG de Google, a eu lieu. Ce qui semblait être une simple conversation sur l’avenir du numérique s’est révélé être un moment charnière pour Bitcoin et la technologie décentralisée.

Une rencontre sous haute tension

En 2011, alors qu’il était assigné à résidence au Royaume-Uni, Julian Assange a reçu la visite de Eric Schmidt et de Jared Cohen, directeur de Google Ideas (aujourd’hui Jigsaw). Cette rencontre avait pour but de recueillir des informations pour le livre « The New Digital Age », co-écrit par Schmidt et Cohen. Cependant, les discussions ont rapidement pris un tournant inattendu.

WikiLeaks, Bitcoin et la censure

En pleine activité, WikiLeaks venait d’intégrer les dons en Bitcoin après avoir été coupé des services bancaires traditionnels suite à un blocus. Assange, confronté à des questions sur l’organisation technologique de WikiLeaks, a introduit Bitcoin comme une solution potentielle à la censure financière et informationnelle.

Bitcoin comme outil de liberté

Assange a évoqué la possibilité d’utiliser une technologie similaire à Bitcoin pour réformer le système DNS global, souvent soumis à la censure étatique. Il a également mentionné Namecoin, un fork de Bitcoin basé sur le concept BitDNS, comme une solution potentielle pour garantir l’accès continu à l’information.

Google, la politique étrangère et l’essor de Bitcoin

La discussion a aussi révélé l’intérêt de Schmidt pour le proof of work de Bitcoin et la rareté croissante de la crypto-monnaie. Assange a prédit, avec justesse, que les premiers utilisateurs de Bitcoin pourraient en tirer une grande valeur à l’avenir. Une prédiction qui s’est avérée exacte, Bitcoin ayant vu sa valeur exploser depuis.

Un héritage complexe

Malgré la montée en puissance de Bitcoin et son statut de technologie de « libération monétaire », l’internet reste aujourd’hui sujet à une forte censure. L’implication de Google dans la politique étrangère américaine, mise en lumière par Assange, soulève des questions sur la véritable indépendance des plateformes numériques.

Alors que Julian Assange continue de faire face à des poursuites judiciaires, l’espoir demeure que son combat pour la liberté d’information ne soit pas vain.

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