Delta : Une nouvelle architecture blockchain pour révolutionner les applications décentralisées
La plateforme blockchain Delta émerge comme un acteur prometteur en levant 11 millions de dollars lors d’un tour de financement, bousculant ainsi les codes établis pour le développement d’applications décentralisées à haut débit. Se positionnant comme un « réseau de réseaux », Delta ambitionne de résoudre le compromis souvent douloureux entre la souveraineté et l’interopérabilité des blockchains, un défi majeur pour les développeurs.
Un financement solide pour un projet ambitieux
Delta a récemment clôturé un tour de financement pré-seed et seed mené par Figment Capital et Maven 11, avec la participation de Variant et DBA. Avec cette levée de fonds, Delta se donne les moyens de concrétiser une vision audacieuse : offrir aux développeurs la possibilité de contrôler localement leur environnement tout en préservant une connectivité globale via une couche de base décentralisée.
Une architecture innovante pour surmonter les limites actuelles
L’architecture de Delta se distingue en séparant l’exécution et l’ordonnancement des transactions de la disponibilité des données et du règlement. Cela lui confère des avantages théoriques par rapport aux appchains et rollups traditionnels, qui nécessitent souvent des solutions de pont complexes. L’exécution se fait au sein de « domaines » individuels, similaires à des rollups spécifiques aux applications ou des shards d’exécution.
Une souveraineté des domaines préservée
Contrairement à des solutions comme la ZKsync Elastic Chain, les domaines de Delta conservent une autonomie totale sur leur espace de blocs et peuvent utiliser n’importe quelle machine virtuelle existante ou développer des programmes sur mesure. Toutes les transactions et les actifs restent sur la couche de base, ce qui simplifie l’émission et la liquidité des actifs, comme le souligne Myles O’Neil, directeur produit chez Repyh.
Interopérabilité renforcée par des preuves à connaissance nulle
Delta intègre des règlements basés sur des preuves à connaissance nulle directement dans sa couche de base, permettant aux domaines d’interopérer sans coordination externe. Cette approche réduit les frictions et augmente l’efficacité du réseau global.
Un consensus innovant pour une extensibilité sans précédent
Le mécanisme de consensus de Delta, basé sur un Broadcast Fiable Byzantin (BRB), se passe de leader et d’ordre, évitant ainsi les surcharges associées aux consensus traditionnels. Cela permet au réseau de s’adapter linéairement à mesure que de nouvelles machines sont ajoutées, tout en maintenant des exigences de calcul faibles pour les validateurs.
Malgré ces innovations, le défi principal pour Delta sera de stimuler l’adoption et d’attirer les actifs vers cette nouvelle architecture de couche-1. Avec un lancement de mainnet prévu dans plus d’un an, l’équipe cible à la fois les développeurs crypto natifs et ceux du monde fintech et Web2.
Un regard vers l’avenir
En s’attaquant aux limites des écosystèmes actuels comme Ethereum et Solana, Delta espère démontrer les avantages de son approche de rupture. Myles O’Neil résume cette ambition : « Ce à quoi pourrait ressembler un système si l’on devait tout reconstruire à partir de zéro. »