Les Bitcoiners défenseurs de la souveraineté devraient aussi soutenir les droits reproductifs

Dans le monde des cryptomonnaies, la souveraineté individuelle est un principe fondamental. Pour de nombreux Bitcoiners, la quête de cette souveraineté ne se limite pas à l’indépendance financière. Elle s’étend également à la liberté de contrôler tous les aspects de sa vie, y compris son propre corps. Cet article explore pourquoi la défense des droits reproductifs est une extension naturelle de la philosophie de la souveraineté prônée par les partisans du Bitcoin.

La souveraineté au-delà de la finance

Bitcoin est né de la frustration face aux systèmes financiers centralisés. Il s’est transformé en un mouvement mondial où les individus cherchent à récupérer leur liberté et leur contrôle personnel. Mais la véritable souveraineté va au-delà de la liberté financière. Elle implique le contrôle de chaque aspect de nos vies, en particulier de nos corps. Au cœur de la souveraineté se trouve le pouvoir de consentir, un principe crucial dans la lutte pour les droits reproductifs aux États-Unis.

Roe v. Wade et l’érosion des libertés

La révocation de l’arrêt Roe v. Wade n’est pas seulement un revers politique. C’est une atteinte directe à la forme la plus essentielle de souveraineté : le contrôle de son propre corps. En tant que communauté qui prône la liberté par la technologie, il est surprenant que si peu de discussions aient lieu sur l’érosion des libertés qui dépassent le cadre de la blockchain.

Le consentement : un principe universel

Le Bitcoin fonctionne sur le principe du consentement. Les acteurs indépendants sont incentivés économiquement à maintenir le réseau, chaque participant étant libre de le rejoindre ou de le quitter à tout moment. Personne ne peut censurer vos transactions ou interférer avec vos choix financiers. Imaginez appliquer ce même principe aux droits reproductifs.

Les droits reproductifs, une question de liberté

Le droit de décider de ce qui arrive à son propre corps est tout aussi essentiel que le droit de gérer son argent. La véritable liberté signifie avoir le pouvoir et l’autonomie sur ce qui vous appartient — non seulement vos actifs numériques, mais aussi votre propre corps. Sans les deux, on est seulement à moitié libre… ce qui n’est pas vraiment libre du tout.

Bitcoin et la liberté individuelle

Le charme du Bitcoin attire des personnes de tous horizons politiques — des libertariens aux progressistes. Il a toujours été question d’une chose : la liberté individuelle. Liberté des banques centralisées, des gouvernements intrusifs, des systèmes injustes et oppressifs. Si nous devons parler de souveraineté dans le Bitcoin, nous devrions étendre cette conversation à toutes les formes d’autonomie, y compris les droits reproductifs.

Un appel à l’action

Tout comme nous combattons l’interférence du gouvernement dans nos transactions, nous devrions également lutter contre l’ingérence du gouvernement dans nos décisions médicales personnelles, y compris celles entre une femme et son prestataire de soins de santé.

Les politiques de Donald Trump, y compris la révocation de Roe v. Wade, affectent directement ma souveraineté personnelle en tant que femme vivant au Texas. Pour un mouvement fondé sur la liberté individuelle, il est pertinent d’examiner comment le soutien politique peut coexister avec des politiques qui restreignent l’autonomie corporelle.

La souveraineté financière et les droits reproductifs : deux points d’un même spectre

La liberté financière et les droits reproductifs ne sont que deux points d’un spectre plus large de la souveraineté individuelle. Bien que nous ne puissions jamais être des individus entièrement souverains, nous pouvons reconnaître à quel point ces libertés sont profondément interconnectées. Pour moi, le Bitcoin a toujours représenté la liberté sous toutes ses formes — financière et personnelle. La véritable souveraineté signifie avoir le contrôle sur notre avenir, nos finances et nos corps.

Après tout, quel est l’intérêt de vivre dans un pays où mon bitcoin est protégé, mais pas mon utérus ?

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